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Merci au magazine Brief de m’avoir donné, dans son numéro de décembre, une parole, à contre-courant d’une série de prestataires et d’agences (pas tous heureusement), qui agitent le drapeau rouge de manière saisonnière, en faisant croire que « c’est la guerre » dans les relations avec les donneurs d’ordre publics. « Pétition, enquête, campagne coup de poing » contre le secteur public accusé d’avoir « franchi la ligne rouge« , « une tension qui monte d’un cran dans des relations conflictuelles » relate le magazine des communicants publics dans un dossier de 3 pages rédigé par Bruno Walter… Il faudrait peut-être raison garder et arrêter d’exagérer ! Répondant moi-même à des appels d’offres et accompagnant les institutions publiques dans ceux qu’elles passent, ce n’est pas du tout ce que je constate. J’y vois plutôt de nettes améliorations. Le relèvement des seuils marchés publics a d’abord eu l’effet d’un vrai appel d’air. Ensuite, mettre en oeuvre une relation de confiance relève de l’intérêt commun des agences et de la commande publique. C’est donc en bonne intelligence que sont conduits la majorité des appels d’offres. Lorsque ce n’est pas le cas, le prestataire a toujours la liberté – pour ne pas dire le devoir – de ne pas y répondre.
A vous la parole !
