⭐️ [Cap’Com] Où en est-on des réseaux sociaux ? (Twitter)

Organisées par Cap’Com, les Rencontres nationales de la communication numérique revenaient au siège de Microsoft France à Issy-les-Moulineaux, après deux éditions dans les locaux exigus de la Maison de la conversation à Paris. Près de 200 communicants avaient fait le déplacement, et le programme, alternant stratégie, réflexions de prospective et ateliers pratiques était riche et de haute volée ! J’ai eu le plaisir de monter sur scène avec Jonathan Noble (CEO et co-fondateur de Swello), pour faire le point sur Twitter, lors de la conférence d’ouverture animée par  Inès Slama et Marc Cervennansky. Twitter, on en a beaucoup parlé cet été pour ses péripéties avec Elon Musk, et on en parle souvent pour son modèle économique fragile, ses faiblesses de modération, ou encore la stagnation de son nombre d’utilisateurs, face à des « raz-de-marée d’audience » comme Instagram, Tiktok ou Snapchat, créés beaucoup plus récemment. Pourtant, c’est le 2e réseau social le plus utilisé par les collectivités locales, et le 1er par les jeunes pour s’informer. Quant à la communication de crise, il en reste le réseau social le plus fiable. Le point sur sa sociologie et ses usages.

Si les réseaux sociaux sont désormais bien installés dans notre quotidien de communicants, ils nous réservent sans cesse leur lot de surprises et d’évolutions. Nouveaux formats, nouvelles plateformes, bouleversement des algorithmes…  Outre Twitter, TikTok, Instagram et LinkedIn étaient aussi au programme, décortiqués par les experts Emmanuel Demont, Sylvain Gibey, Pierre Bergmiller, et 

 


 

Pour résumer notre intervention, voici ce qu’en a retenu Julien Bordas pour l’Observatoire socialmedia des territoires :

« Restez en veille sur Twitter, même sans y être présent

Même si Twitter stagne en nombre d’utilisateurs, ce n’est pas une raison pour l’abandonner ! Il reste un vecteur principal d’informations, notamment pour les 25-34 ans, et se classe à la 2ème place des réseaux sociaux utilisés par les collectivités.  Même si vous n’avez pas de compte, surveillez ce que l’on dit de vous ! Ça pourra être utile en cas de crise ou de bad buzz…

 

Autre conseil, si vous êtes actifs sur ce réseau, n’oubliez pas de converser avec vos followers ou avec d’autres comptes qui parlent de vous, et ne faites pas l’impasse sur les hashtags et les identifications. ‼ Spoiler : Franck Confino (fondateur de l’Observatoire socialmedia des territoires), et Jonathan Noble (CEO et co-fondateur de Swello) ont d’ores et déjà annoncé un partenariat. Un nouvel outil de statistiques dédié à Twitter sortira sur le site de l’Observatoire ! »

 


 

Autre résumé, celui d’Inès Slama (agence Leksi) pour Cap’Com :

« Twitter : un outil en baisse de popularité mais à ne pas négliger

Dépassé par Instagram et TikTok en termes d’utilisation chez les jeunes, Twitter demeure la deuxième plateforme sociale de présence des collectivités. Et pourtant, les nombreuses nouveautés proposées par Twitter en 2021 et 2022 ne suscitent pas particulièrement d’engouement auprès des community managers publics. Les usages de ces nouveaux formats semblent en tout cas discrets. Alors, sommes-nous lassés ? A-t-on tort de considérer Twitter comme un outil essentiellement dédié aux relations presse ou aux situations de crise ? Franck Confino, consultant en communication numérique pour le secteur public, et Jonathan Noble, cofondateur de Swello (solution de gestion des réseaux sociaux), rappellent les fondamentaux.

  1. Twitter est le réseau social de l’information. Il est essentiel d’y être présent a minima dans une posture de veille, d’écoute de ce qui se dit de vos services, de votre territoire. Cela nourrira vos discours et cela évitera de négliger ce qui pourrait être un début de crise.
  2. Conversez plutôt que soliloquez… Twitter est souvent encore employé comme un simple canal de diffusion d’information. Si vous le pouvez, entrez en conversation et répondez aux interpellations pertinentes.
  3. À contre-courant des idées que l’on peut avoir de Twitter, la cible serait aussi rurale qu’urbaine et les 25-34 ans y seraient particulièrement représentés. »

 


 

Retrouvez enfin le support de notre intervention :

 

 


 

A vous la parole !

déclarations qui seront retenues contre vous :